Actualités des associations

C'est le moment de lutter contre la propagation de l’ambroisie

 En juillet 2019, un nouveau plan de lutte contre l’ambroisie et un nouvel arrêté préfectoral ont été adoptés. Il s’agit de limiter l’exposition de chacun à ses pollens fortement allergènes.

 

L’Isère un département particulièrement touché en termes d’infestation par les ambroisies.

 

L’Isère fait partie des zones fortement infestées. Cependant, le département peut être divisé en 4 zones pour les besoins de gestion du dispositif de lutte contre l’ambroisie et la mise en place de stratégies différenciées qui pourront être portées par des pilotes différents :

 

  • La zone fortement infestée du Nord Isère, avec des besoins spécifiques de remobilisation des acteurs de la lutte (2019).
  • La zone fortement infestée des Rives du Rhône (Vienne Agglo, Pays Roussillonnais)
  • La zone mixte du centre Isère (« périmètre » du PPA de la région urbaine grenobloise) où l’essentiel de la population est exposée aux pollens d’ambroisie dans l’air ambiant (pollution particulaire) sans pour autant résider dans des secteurs fortement infestés par l’ambroisie.
  • Les zones de montagne peu ou pas infestées, où la présence de l’ambroisie n’est constatée que ponctuellement le long de certains axes routiers.

Le pollen d’ambroisie à feuilles d’armoise, émis de fin juillet à début octobre selon les conditions météorologiques, est très allergisant (quelques grains de pollen par mètre cube d’air suffisent) et peut provoquer divers symptômes chez les personnes sensibles. Les réactions les plus couramment observées sont les suivantes : rhinite (dans 90% des cas), conjonctivite (75%), trachéite (50%), asthme (50%) et urticaire (10%).
L’association de 2 ou 3 symptômes chez la même personne est le plus souvent notée.
Ces réactions peuvent toucher n’importe quel individu, à tout âge et sans prédisposition familiale, a fortiori en cas d’exposition intense, répétée ou prolongée.
Les symptômes sont saisonniers (globalement d’août à octobre, avec un pic en septembre) et d’autant plus prononcés que le taux  de pollen dans l’air est élevé et persiste pendant plusieurs jours.

En 2017, les allergies à l’ambroisie ont concerné plus de 660 000 personnes dans la région AURA (soit environ 10% de la population régionale - 20 % sur les zone fortement infestées) dont 115 000 personnes en Isère. Les allergies ont entraîné des coûts de santé (consultations, traitements, arrêts de travail, etc.) de l’ordre de 40,6 millions d’euros (7 millions d'euros environ en Isère).

La lutte contre l’ambroisie est une obligation pour chacun, quel que soit le milieu où on la trouve. Elle nécessite une mobilisation au plus près du terrain, de tous les acteurs, y compris du grand public.

Pour cela, le comité départemental de coordination de la lutte contre les ambroisies, présidé par le secrétaire général de préfecture, a élaboré un plan de lutte impliquant les différents partenaires.

Consultez l'arrété préfectoral relatif à la lutte contre les espèces d'ambroisie en Isère

 

Diaporama